Avant de commencer à crayonner, esquisser ou barbouiller, je trouve préférable de lire le texte que je dois illustrer. Mettons que c'est plutôt pratique pour connaître l'histoire. La lecture sera faite en soulignant les passages inspirants, ce qui aidera dans le choix des scènes à illustrer, au découpage et à la mise en page.
Les premières ébauches permettent de construire les scènes. N'étant qu'un enchevêtrement de lignes, de courbes et de ratures, elles sont généralement lisible par moi seulement.
Les crayonnés finaux (des pages 16 et 17) sont faits à 150% du format de publication.
Le texte est découpé et les croquis sont réduits et intégrés manuellement dans un pré-montage qui sera soumis à l'éditeur pour vérification et approbation.
Une fois les croquis acceptés et ajustés au besoin, ils sont retracés à l'encre sur papier et corrigés à l'ordinateur.
Le montage final du livre est fait par l'éditeur avec le logiciel approprié en se fiant aux indications et au positionnement des croquis dans le pré-montage et le tout peut ainsi partir à l'impression. Le résultat final est un livre de plus de 200 pages, moitié texte, moitié illustrations. Et un pouce qui tient le livre.
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